Notre histoire
Le Monastère Sainte Marie Reine de la Paix de Buta est une association privée de fidèles implantée dans le Diocèse de Bururi en 2005 avec l’accord de Mgr Bernard BUDUDIRA alors évêque en exercice. Cette nouvelle œuvre dans le Diocèse a été initiée par l’abbé Zacharie BUKURU après sa formation de trois ans au Monastère de la Pierre-qui-vire en France de 2001 à 2004.
Après la mise en place des infrastructures pour abriter la fondation et les futurs membres, l’abbé Zacharie BUKURU a commencé à accueillir des chrétiens qui venaient participer aux offices et à la prière de recueillement organisés dès que les travaux de l’église étaient achevés. Sans tarder, trois jeunes attirés par cette vie de prière et de travail sont venus se joindre à lui pour former la première communauté monastique de Buta. D’autres viendront plus tard pour grossir la communauté qui compte aujourd’hui dix neuf membres. Après quelques années de vie commune, nous avons convenu avec Monseigneur Venant BACINONI évêque du Diocèse de Bururi que le temps d’un engagement selon les normes canoniques qui régissent toute forme de vie religieuse était arrivé. C’est lors d’une messe célébrée par ce dernier le 11 juillet 2011, que ces jeunes ont franchi cette étape en commençant le noviciat.
Cheminant ensemble depuis une certaine durée, ils apprennent ainsi petit à petit, à vivre le charisme de la vie monastique dans le contexte burundais. L’intérêt croissant que portent les jeunes à notre vie de silence, de prière et de travail nous montre à quel point il était temps que cette forme de vie contemplative soit implantée dans l’Eglise de notre pays. Grâce à la formation donnée sur place par le père de l’association lui-même et les différents intervenants qui se relaient régulièrement pour donner des cours, les membres assimilent progressivement le sens de leur vocation et son importance dans l’Eglise. La communauté de la Pierre-qui-qui-vire s’est particulièrement investie dans ce rôle en envoyant un de leurs formateurs ayant une longue expérience en la matière. Le bagage à la fois spirituel et intellectuel acquis pendant ce temps qu’ils continueront à alimenter au fil des jours nous donne l’assurance que l’association s’achemine lentement mais sûrement vers une maturité religieuse satisfaisante.